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LE CIMETIÈRE

 

La création d’un nouveau cimetière

 

 

A l’époque de l’Empire romain, on enterre les morts le long des chemins, afin de ne pas les oublier. Au Moyen-âge, les inhumations se font « près des saints », c’est-à-dire à proximité d’un autel contenant des reliques, afin d’obtenir l’intercession des saints au moment du Jugement dernier. Ainsi, le cimetière de Chamarande se situe initialement autour de l’église.

 

Mais dès la fin du XVIIIème siècle, on commence à s’inquiéter de la proximité des corps en décomposition avec les habitations. L'article 2 du décret du 23 Prairial an XII (1804) précise qu'« il y aura, hors de chacune des villes ou des bourgs, à la distance de trente-cinq à quarante mètres au moins de leur enceinte, des terrains spécialement consacrés à l'inhumation des morts ».

 

Par ailleurs, la taille du cimetière devient insuffisante pour répondre aux besoins de Chamarande.

 

En 1860, à la demande du Duc de Persigny, maire de Chamarande et ancien Ministre de l’Intérieur, la municipalité vote l’achat d’un terrain pour le nouveau cimetière. Un débat anime les chamarandais quant à son emplacement. Le 16 février 1862, la décision est prise de transférer le cimetière hors du bourg sur un terrain de 25 ares rue des Vignes blanches et la commune engage les travaux.

 

En raison d’un nouveau manque de place, la commune est obligée en 1922 d’agrandir son cimetière. Elle achète le terrain attenant et construit un mur de clôture.

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La tombe des frères Bolifraud

 

 

Après la guerre, le corps de François Bolifraud est inhumé à Chamarande.

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Le général de Gaulle remettra sa Croix de la Libération à sa mère, le 7 août 1943 à Casablanca.

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Les troupes prussiennes

 

 

D’octobre à décembre 1870, des troupes prussiennes ou bavaroises passent à Chamarande. Une infirmerie est établie au château : onze blessés y meurent et sont enterrés dans le cimetière communal.

 

Leur tombe commune doit, d’après la loi du 4 avril 1871, être entretenue à perpétuité. Le corps de l’un de ces Allemands a été exhumé et transporté dans son pays.

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Une épidémie de choléra

 

 

En 1849, une épidémie de choléra sévit avec une grande violence à Chamarande. Du 19 juillet au 28 septembre, trente personnes succombent et il y a parfois jusqu’à trois décès dans la même journée. Le corps d’un homme atteint, M. Borete, transporté de Paris dans le cimetière communal dans de mauvaises conditions hygiéniques, est la cause de cette épidémie qui a duré deux mois.

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La rue de la Croix Boissée derrière le cimetière

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La rue qui passe derrière le cimetière s’appelait autrefois « chemin de la Justice à Bonnes » (ancien nom de Chamarande), ainsi que l’indique un vieux plan terrier du château. En effet, le territoire appelé la « Justice » (carrefour entre les embranchements de la RN 20, la route de Torfou et la rue des Vignes blanches) était le lieu où s’exécutait la justice seigneuriale.

 

De la rue de la Croix Boissée, on pouvait rejoindre le calvaire par un chemin situé à droite du réservoir.

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