top of page

 

LES ANCIENS COMMERCES

 

L'ancienne boulangerie

 

 

C’est à la fin du XIXème siècle que M. Muriel installe une épicerie puis y ajoute une boulangerie pâtisserie et un café restaurant. On remarque les deux portes témoignant de cette double activité. 

​

​

 

 

La boulangerie est encore en activité dans les années 1950. Une des deux portes sert pour l'entrée et l'autre pour la sortie.

 

Aujourd’hui, cette maison abrite des logements. Les deux portes ont été condamnées.

​

​

 

Les anciennes épiceries

 

 

Au début du XXème siècle, il y a deux épiceries à Chamarande.

 

La plus ancienne, la maison Girard, se situe à l’angle de la rue du commandant Maurice Arnoux et de la place de la Libération. A la fin du XIXème siècle, elle fait également débit de boisson, de tabac, mercerie et vend de la vaisselle et de la rouennerie (toile en laine ou en coton dont les dessins résultent de la disposition des fils teints avant le tissage).

​

​

 

 

Aujourd'hui, elle est devenue un restaurant.

​

​

​

 

La seconde épicerie se situe à l’angle de la rue du commandant Maurice Arnoux et de la rue de la gare. Elle apparaît au début du XXème siècle : une plaque indique l'année 1909. 

​

​

 

 

Elle ferme ses portes dans les années 1990. 

​

​

épicerie_1926_Regnault_refait_recadré.jp

 

 

La maison en meulière avec rocaillage a conservé les traces de la devanture de l’épicerie. La toiture est en ardoise avec deux épis de faîtage.

​

​

 

Les anciennes boucheries

 

 

Une première boucherie s’installe à la fin du XIXe siècle sur la place de la mairie, occupant presque entièrement un côté de la place. Cette maison tient également un débit de vins et de liqueurs. Elle est aussi la seule auberge de Chamarande avec des écuries pour les chevaux et des remises pour les voitures des voyageurs.

​

​

 

 

Ensuite, la boucherie est reprise par les deux fils de M. Lemoine et elle déménage de l’autre côté de la place où l’on voit encore la devanture.

​

​

 

 

L’abattoir donne sur la rue du Commandant Maurice Arnoux :

​

​

 

Les anciens hôtels

​

 

Au cours de son histoire, Chamarande connaît trois hôtels restaurants. Ces hôtels accueillent des voyageurs de passage ou des familles parisiennes désirant passer quelques jours de vacances à Chamarande. La présence de la gare ainsi que de la Route Nationale 20 jouent un rôle important dans le développement de ces hôtels.

​

​

​

 

L’hôtel-restaurant Lemoine est situé place de la Libération (voir la boucherie Lemoine ci-dessus). La porte cochère, qui empêche la vue depuis la rue vers la maison, permet le passage des véhicules. Elle est percée d’une porte piétonne.

​

​

 

 

De part et d'autre de la porte se trouvent de beaux exemples de chasse-roues. Ces blocs de grès étaient utilisés pour empêcher les roues des voitures de dégrader les murs, les portails et les angles des bâtiments.

​

​

 

 

Le café-hôtel de la Fraternité se situe à l’angle de la rue du commandant Maurice Arnoux et de la place de la Libération. M. Vaudron y propose boissons et liqueurs.

​

​

 

 

Le troisième hôtel est situé rue de la gare. En 1925, il propose 9 chambres et des bals gratuits aux habitants. A sa fermeture, il est tenu par une dénommée Mado.

​

​

 

 

La façade a été modifiée. Il accueille maintenant plusieurs logements.

​

​

 

En savoir plus sur l'activité économique de Chamarande autrefois

 

 

En 1899, dans sa monographie sur Chamarande, l’instituteur nous en apprend davantage sur le mode de vie des habitants :

 

Il n’y a dans notre localité ni marchés, ni foires. La plupart des habitants s’approvisionnent chez nos marchands ; mais quelques uns, cependant, lorsque l’occasion s’en présente ou qu’ils ont quelques produits de leur récolte à vendre se rendent aux marchés d’Etampes et d’Arpajon où ils font quelques achats de provisions.

 

Les vins consommés dans la commune sont achetés directement par les consommateurs dans les pays vignobles ou chez les négociants des environs.

 

Pour ce qui est des objets d’habillement, l’achat en est généralement fait à Paris ; cependant les tailleurs de Lardy et d’Etréchy font ici quelques affaires. La plupart des toilettes des dames sont faites chez les couturières d’Etréchy ou d’Étampes.

 

Outre les asperges, les autres produits du sol, petits pois, haricots verts, etc. mis en gare à Chamarande, sont envoyés à Paris et vendus aux halles. Le chiffre de ces envois peut s’élever annuellement à 3000 ou 4000f.

 

On expédie encore de Chamarande sur Paris, les pailles, foins, pommes de terre, mais les blés, seigles, avoines sont généralement vendus au marché d’Étampes ; les betteraves à sucre sont transportées à la sucrerie de Morigny, près Etampes.

 

L’acquisition des bestiaux nécessaires à la culture se fait d’ordinaire à la foire qui a lieu chaque mois à Étampes et appelée « Marché franc ».

Il y a aussi à Chamarande un marchand de moutons (Leblanc). 

​

​

bottom of page